Pas de site sans présentation !
Quelques mots pour me présenter, et surtout un tour d'horizon de l'instrumentarium...
Ako
Dans
mon histoire musicale, tout commence avec le Hang. Cet instrument
devenu presque un mythe, j'en suis tombé amoureux immédiatement. A
l'époque il m'a fallu cinq ans pour en avoir un, mais j'ai été tenace !
C'est cet instrument qui m'a permis de vivre pendant ma formation à Paris, grâce aux touristes du parvis de Notre-Dame.
Mais
ce n'est que 6 ans plus tard, à l'été 2012, que je commence ma
recherche. De manière autodidacte pour l'essentiel, avec un coup de main
des copains, dont la "cie K" (pour qui je travaille par ailleurs), le
soul man band et le groupe "Les mains libres" en tête de liste.
Intéressé, comme dans les autres domaines artistiques que
je pratique, par la rencontre entre plusieurs discipline plutôt que par
l’excellence dans un domaine, je me suis rapidement procuré un
enregistreur multipiste et une pédale de boucle qui m'ont permis de
composer pour plusieurs instruments.
C'est cette rencontre entre plusieurs instruments, pupitres, influences, origines qui m'intéresse, me passionne et m'inspire...
Je me sens un peu comme un "cuisinier du son". J'aime rechercher de nouvelles saveurs, et chercher quelle est celle qui va se marier le mieux à l'autre...
Handpans & Hang
Pièce
maîtresse de l'instrumentarium et mon premier amour, le Hang a été créé
en 2001 par un couple d'artisan suisse. La production a été arrêtée
aux alentours de 2010, d'où la rareté des Hang originaux.
Le Hang est principalement inspiré du steel drum caraïbéen, mais porte la marque d'autres sources d'inspiration comme le Gamelan (Indonésie) ou le Gatam (Inde).
Le Hang est le père d'une nouvelle famille d'instrument, les "Handpans".
Depuis
quelques années, la famille s'agrandit grâce au nombre de fabricants (et de bons fabricants) qui est en pleine expansion, ce qui me permet de jouer
aujourd'hui de 4 Handpans différents. Comme pour beaucoup de joueurs, chacun de mes instruments a sa petite histoire, car il est rare d'en acquérir un de manière simple !
Au plaisir de vous les faire
découvrir...
Le N'goni
(ou Kamélé N'goni)
Les N'gonis et leurs grandes sœurs les Koras sont appelés par certains occidentaux les "harpes africaines", on comprends pourquoi. La
caisse de résonance est une calebasse coupée sur laquelle est tendue une
peau.
Le
mien a 12 cordes et vient de Bobo-dioulasso, au Burkina Faso. Il
s'accorde grâce à des mécanismes de guitare, ce qui n'est absolument pas
traditionnel, mais bien plus pratique !
Les flûtes amérindiennes
Dans certains peuples d'amérique du nord elles sont appelées "Siotanka", ce qui signifie "le bois qui chante".
Ces
flûtes se répandent en tant qu'instruments "intuitifs", c'est à dire qu'elles sont d'un abord simple et ne demandent pas de connaitre le solfège (ce qui m'arrange bien). Aujourd'hui
les musiciens qui jouent de manière traditionnelle en connaissant les
symboliques qu'elles portent représentent une bien petite proportion des
joueurs. Personnellement je n'ai jamais fais cette recherche, ne m'étant jamais positionné en tant que musicien issu d'une tradition, d'autres l'ont fait avant moi et le font très bien... Comme le dit si bien Tonton David : "Chacun sa route, chacun son chemin" !
La Congoma
(double clavier)
Dans la famille des Sanza, Kalimba etc (comme beaucoup d'instruments d’Afrique cet instrument porte plusieurs nom... c'est grand l'Afrique ! ), la Congoma a la particularité d'être beaucoup plus grande que ses petites sœurs car la caisse de résonance est faite dans une calebasse, et les lames de métal sont beaucoup plus grosses.
La mienne est une "double clavier", c'est à dire qu'en dessous du clavier de la congoma on trouve un clavier de sanza, ce qui augmente considérablement le nombre de notes, ainsi que l'ambitus (écart entre la note la plus grave et la plus aiguë)... Ce qui augmente donc les possibilités !
Le cajon
Instrument inventé par les esclaves d’Amérique du sud à qui tout instrument de musique avait été confisqué, le cajon est une caisse de bois avec une planche de frappe ("tapa") plus
fine, généralement en érable. Aujourd'hui la tapa est munie de timbres (souvent des cordes de
guitare) tendus à l'intérieur de la caisse pour lui donner un son qui se rapproche de la caisse claire.
Mais pour ce qui est de l'instrument purement traditionnel, il s'agissait plus vraisemblablement d'une simple caisse de bois qui devait servir à la cueillette ou pour la pêche....
Le djembé
On ne le présente plus... Juste un mot pour parler du mien, il vient lui aussi du Burkina et est monté en peau de veau. Et il a un son d'enfer !
Les Tablas
Je suis encore apprentis tabliste, mais mon amie de chez Tild' illustration ne le savait pas lorsqu'elle a réalisé les dessins ! D'où la présence des Tablas sur le site, mais pas lors des concerts...
"La musique... Elle est bien plus magique que tout ce que nous pourrons jamais faire ici !
Albus Dumbledore
Directeur de l'école de sorcellerie Poudlard
Le Bahu
Instrument venu de Thailande du nord, le Bahu (prononcer "Baho") est un instrument à anche métallique, c'est à dire que le souffle fait vibrer une lame de métal à l'intérieur de la flute. C'est ce principe qui lui donne ce son très coloré et si particulier que l'on ne retrouve, à ma connaissance, qu'en Asie du sud-est.
En ce moment, pour le projet Koam, ralisé avec la cie Cirque de mots, nous avons lancé un financement participatif, qui est aussi une prévente d'un prochain album. Retrouvez tous les détails sur